« Mazagan, mémoires partagées », de Mustapha Jmahri

Mercredi 21 Février 2018



Mazagan, mémoires partagées est le dix-neuvième ouvrage de la série intitulée Les cahiers d’El Jadida, créée par M. Jmahri en 1993.

Journaliste et essayiste, Mustapha Jmahri vit, travaille et écrit pour sa ville natale, El Jadida. Un attachement parfois narcissique à une ville qui cherche toujours à passer de son glorieux passé vers un avenir meilleur en faisant face à un présent aux mille et un défis.

C’est un livre de 144 pages regroupant des chroniques consacrées à une quinzaine de personnalités et de familles marocaines ou étrangères qui ont toutes vécu dans la cité d’El Jadida-Mazagan et qui, à des titres divers, ont marqué son histoire. Pour l’auteur, «il s’agit de personnalités mazaganaises originaires du terroir, comme Nahon, Brihoum et Belfakir; ou d’autres, comme Netto, Darrigrand et Alessi, venues de contrées lointaines allant de Gibraltar à Tunis, de Paris à Berne, ou de la ville de Larédo, en Espagne, et jusqu’à la Pologne.»

Des synthèses vivantes
L’intérêt de ces mémoires, qui s’étendent sur plus d’un siècle, de 1850 à 1970, est de révéler une expérience de vie individuelle, certes, mais aussi collective car souvent partagée avec l’entourage immédiat, tient à souligner M. Jmahri. Dans la préface du livre, l’écrivain et journaliste français Jean-Pierre Péroncel-Hugoz écrit: «Travaillant, comme tout chercheur de notre époque, comme tout journaliste sérieux, à cheval sur les archives, les journaux de jadis, les ‘‘vieux papiers’’, et sur les témoignages recueillis in vivo auprès de témoins ayant vécu la fin de la période protectorat et les débuts du retour à la pleine souveraineté nationale, Jmahri a su en tirer des synthèses érudites mais vivantes et sans être jamais ennuyeuses».

Par ce nouvel ouvrage, Mustapha Jmahri souhaite d’abord restituer le climat d’une cité attractive, notamment sur les plans démographique et économique, mais aussi partager avec les personnes concernées par l’avenir de la cité un bouquet de connaissances susceptibles d’aider à mieux appréhender une vision d’aménagement de la ville et enfin transmettre cette mémoire à la nouvelle génération marocaine pour qu’elle en tire des leçons utiles. La couverture du livre est illustrée d’une photo inédite représentant l’immeuble privé du baron de Leusse à l’entrée d’El Jadida et qui devait disparaître vers 1941.

Mazagan, mémoires partagées, 144 pages, Edition Les cahiers d’El Jadida, Prix 50 Dh


Source : http://www.maroc-hebdo.press.ma/mazagan-memoires-p...